mardi 27 septembre 2011

Burn-out Vs maternage

On entend beaucoup parler de Burn-Out en ce moment. Des ces parents qui pètent les plombs. Des ces mamans et papas épuisées, qui n'en peuvent plus. C'est même le thème du mois du célèbre blog "9 blogueurs racontent 9 mois" avec notre chère Mère Bordel en invitée spéciale.



Aujourd'hui, je me posais une question. Je me demandais si le maternage (ou le parentage) n'était pas un rempart  contre l'épuisement maternel et paternel? 

Attention, je ne suis pas en train de dire que les parents maternants sont totalement à l'abri d'un pétage de plomb, hein, on se calme... Mais je me demande, et c'est une vraie question que je pose, pas un jugement hâtif sur les personnes qui ne sont pas "maternantes", si le fait de comprendre les véritables besoins de son enfant et d'y répondre le mieux possible ne protège pas (un peu) de cette sensation d'être au bout du rouleau. Mon Dieu, suis-je à l'abri du burn-out???

La naissance d'un enfant, notamment du premier enfant (c'est la primi qui parle là, vous me direz ce que vous en pensez les copines multi) est un total bouleversement dans notre vie. On se rend compte que ce petit être a besoin de notre présence 24h/24h, on s'oublie un peu beaucoup, le couple en pâtit souvent, on se découvre père et mère, on se retrouve en face de sentiments difficiles à gérer, et en face du regard des autres (les bons conseils de Tata Simone hein)... Tout ça, plus s'occuper des plus grands si on en a, gérer la maison, éventuellement retourner au boulot, gérer la pression du boulot, la séparation, la culpabilité, le manque (moi, j'en ai souffert? non? regarde un peu ici)  s'occuper des courses, se réveiller plusieurs fois par nuit, dormir environ 2h d'affilée maximum, se ré-approprier son corps et j'en passe. Donc oui, je comprends que quand l'on devient parent, l'on puisse parfois être complètement au bord de la crise de nerfs!

Mais le fait de porter son enfant, à la maison, comme à l'extérieur permet par exemple de continuer à vaquer à ses occupations préférées telles que ménage, repassage ou autres joyeusetés, sans avoir à courir à travers toute la maison dès que le petit daigne faire un bout de sieste (et donc oublier de se reposer, je sais, j'ai testé). Mais je me suis aussi vue passer avec l'aspirateur avec ma fille sur mon dos sans que ça la réveille de sa sieste (c'est ça le bonheur? putain, j'ai changé...)! On peut penser à soi sans forcément être centré sur son bébé qui participe de fait à nos activités, blotti sur notre dos ou sur notre ventre dans une écharpe par exemple. (Lire à ce sujet l'excellent bouquin: Porter bébé, avantages et bienfaits de Claude-Suzanne Didierjean-Jouveau dont je vous ferai la critique d'ici la fin de la semaine). Si bébé a faim, il suffit de lui rendre le sein accessible, tout en le portant, et là aussi, on peut continuer à s'occuper d'un plus grand ou autre chose... ça rend les choses plus pratiques de beaucoup de points de vue non?


Un bébé porté pleure moins, les études le prouvent. Ses besoins de sécurité affective, de toucher sont comblés, il n'a a pas besoin de pleurer pour être entendu et compris dans ses besoins. Le parent porteur sent tout de suite, avant même qu'il ne pleure, si son bébé a faim, besoin d'être changé ou autre (du coup, ça PEUT permettre d'éviter les crises de larme qui nous font désespérer - ça PEUT j'ai dit). Répondre aux demandes de son enfant le plus vite possible et le mieux possible fait qu'il aura en général beaucoup moins de mal à prendre son autonomie ensuite, il aura CONFIANCE et n'aura donc pas autant besoin de "tester" ses parents (si je pleure, en combien de temps, ils viennent? ne vont-ils pas me laisser si je ne leur montre pas que je suis là? j'ai besoin de savoir qu'ils viennent quand je les appelle...).

Porté, le bébé peut s'endormir dans une position confortable, bercé par les mouvements de son papa ou maman. Un bébé parvient à s'endormir seul dans une chambre au prix de grands efforts pour lui, il ne sera que mieux tout près de ses parents et pourra s'endormir paisiblement, sans pleurer la plupart du temps (c'est l'effet "magique" de l'écharpe).
Et puis allaiter, parlons-en! Les hormones qui entrent en jeu dans l'allaitement sont les hormones de l'amour et de l'attachement. Alors de là à dire que l'allaitement participe à nous rendre heureuses, il n'y a qu'un pas...que je ne franchirais pas mais quand même, ça aide ;)
Dormir avec son petit aussi préserve aussi un peu des nuits difficiles. Savoir que son bébé est à côté de soi, que ses besoins élémentaires sont comblés (besoin de chaleur, de proximité, besoins alimentaires aussi... le sein n'est pas loin)... et à peine se réveiller quand il se réveille, qu'il prend le sein et qu'on se rendort aussi sec... (le rêve...).


En maternant, on prend aussi confiance en soi-même, en sa capacité à être une bonne mère ou un bon père. Les réactions de notre enfants nous convainquent d'elles-mêmes que notre choix est le bon, et les pseudos-conseils des autres (les mauvais, je parle), on ne les entend même plus ou on sait quoi y répondre.

Bon, je vous fais le tableau idéal là, c'est loin d'être aussi facile pour tout le monde (et ça ne l'était pas autant pour moi!). Mais l'idée est là, non? 

La reprise du travail précoce aussi, quand elle n'est pas bien vécue, peut être aussi un facteur de pétage de plomb ! Vouloir tout faire en même temps: travailler, s'occuper de son enfant, de sa maison, passer du temps avec son homme... et ne pas y arriver, ou avoir le sentiment d'être dépassée. (Ceci est un message pour le gouvernement: merci de bien vouloir allonger le congé-maternité et revaloriser le congé parental. Cordialement).

On a beaucoup parlé du livre de Stéphanie Allenou "Mère Epuisée". Je n'ai pas encore eu le temps de le lire mais j'ai lu l'excellente critique du blog Maman Travaille ici. J'y apprend que pour les mères au foyer ou en congé parental, les choses ne sont pas plus simples: la solitude, le manque de vie sociale, le manque de stimulations intellectuelles, tout ceci peut être aussi pesant que d'être séparée de ses enfants toute la journée.



Plus tard, comprendre les besoins de son enfant et d'où viennent ses réactions me semble être essentiel pour éviter le pétage de câbles en règles. Combien de parents s'énervent devant une réaction (normale) d'enfant? Non, votre monstre n'est pas juste un manipulateur capricieux, non il n'est pas "coquin", "malin" ou fourbe s'il veut être dans les bras, dormir près de vous ou s'il veut tous les jouets du magasin.
Non, il ne fait pas exprès de ne pas mettre son manteau juste pour vous faire enrager.
Si les parents réagissent ou pensent comme cela, en s'énervant, je comprends qu'ils pètent les plombs.
En revanche, quand on prend du recul, qu'on essaie de comprendre son enfant, d'être bienveillant et que l'on trouve des méthodes de communication plus épanouie et non-violente, on prend un réel plaisir à passer du temps avec nos affreux (même si parfois oui, ils nous mettent hors de nous et oui, on a le droit d'être en colère). Merci au passage à Isabelle Filliozat hein, elle m'aide à rester zen devant les réactions de ma terrible two, depuis que je les comprends et que je sais (mieux) comment y répondre.


J'imagine que Burn-outer, c'est un tout hein. Si le travail te fout la pression, que ton homme t'énerve, que le mode de garde de ton enfant est nul, que tu n'arrives pas à trouver une minute pour toi, que ta famille te met la pression, que tes nuits sont catastrophiques et que par dessus le marché tes gamins te sortent par les yeux avec leurs conneries, alors là je me doute qu'il est facile de péter un câble. Adepte du maternage proximal ou pas. 

Et vous, vous en pensez quoi? Vous vous sentez à l'abri du burn-out ou pas du tout?
Pensez-vous que le maternage peut être un rempart contre le pétage de plombs? (si je vis dans le monde des bisounours, n'hésite pas à me le dire. Bisous).
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24 commentaires:

  1. je pense que je suis dans la catégorie "e pense que ma fille est une manipulatrice capricieuse" lol! et je pense que je suis pas loin du burn out mais je pense que ca vient du faite que je ne travaille plus en ce moment et que j'ai besoin de vie sociale!
    je suis en partie d'accord avec tout ce que tu dis sauf la partie "Répondre aux demandes de son enfant le plus vite possible et le mieux possible fait qu'il aura en général beaucoup moins de mal à prendre son autonomie ensuite, il aura CONFIANCE et n'aura donc pas autant besoin de "tester" ses parents", je pense qu'un enfant qui a tout avant même d'en faire la demande, c'est un risque qu'il fasse justement des caprices plus tard, car le jour où le parent ne sera pas en capacité de répondre dans l'immédiat, l'enfant ne comprendra pas pourquoi!
    après je n'ai pas allaité donc pour cette partie je peux trop rien dire, je n'ai pas l’expérience et autour de moi j'ai du bon comme du mauvais donc tant que je ne testerais pas moi même je ne pourrais y répondre (et je pense pas que je testerais!).
    en tout cas j'ai trouvé que c'était un très bon article, bien écrit!
    et pour répondre à ta question, je pense qu'il faut une part de maternage pour éviter le burn out, mais aussi avoir une vie sociale, et reprendre une partie de sa vie de femme (enfin c'est mon avis!)

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  2. Ton article ne pouvait pas mieux tomber un jour comme aujourd'hui ou bébé hibou a dormi en tout 1h sur la journée en 3 épisodes. Moi j'ai bossé ce matin, je suis donc debout depuis 6:30 après 2 reveils entre 23:30 et ces 6:30. Je nous ai préparé, j'ai avalé mon café et 2 tartines posée sur une fesse, me suis douchée et habllée en 10mn, en ai pris plus pour préparer bébé.15 mn de tétée. Verification du sac, emmenage de jouets et de repas. On monte en voiture et go chez Mamie et Papi. Bisoux, calins, recommandations d'usage et go en voiture. Bureau à 8h20 (yess suis en avance !, et c'est parti, on enchaine taf et réunion. 11:45, je regarde ma montre. Réunion pas finie... 11:55 ! Goo!!! Je me précipite à ma voiture, me doutant que pour mon Babi cette demi heure de séparation de plus qu'à l'accoutumée doit peser. 12:15 : retrouvailles. Bisoux. Calin. Tétée.
    12:45 : je peux manger un peu : j'enchaine le plat direct sur l'entrée. Bébé hibou est naze, il n'a dormi que 25mn en poussette... 13:00, faut y aller, Bébé hibou craque. Retour à la casa. Endormissement de hibou pendant 20mn. Un café. Je me remets au taf (eh oui de la maison cette aprem), 15mn se sont écoulées à peine, le babyphone retentit... Je monte recupperer un bébé frais et dispo (15mn de sieste, quoi !!!!). Je me remets à bosser alternant bébé dans le parc et bébé hors du parc, comptines ou pas. Un change. Un gouter. Hop une sieste... Humm 10mn cette fois ! Ohhh 17h, c'est l'heure de mon rdv chez le coiffeur ! Goo! 18h, achats de fruits et legumes pour cuisiner à monsieur bébé hibou et retour à la cas. Repas pour la family et préparation des petits pots de demain et apres demain (tant qu'on y est !). Soupe de bébé. Tétée. Endormissement de 30mn. Il est 20h30... Tiens si je dinais...? Genre... Baby-phone... Il dormait depuis 15mn... Je remonte. Re 30mn d'endormissement. Je dine enfin à 21h... j'ai même plus faim... j'avale sans gout... Je suis vidée... Alors oui, je porte mais pas à la maison tout le temps parce que bébé hibou pour lui le portage ça doit pulser, faut pas rester ni dedans ni immobile...Je fais du cododo mais moi me coucher à 20 sans diner... moyen... Donc jusqu'à mon coucher où j'enchaine, rangement, boulot, préparation du lendemain et trainerie sur le net, bébé hibou se réveille 1,2, voire 3 fois... Et si en plus ma conjointe me fait remarquer que j'ai pas pensé à étendre la lessive, comment je fais pour ne pas péer un plomb...?
    Alors merci... ça fait du bien de te lire ce soir...

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    1. Takket være denne store mand, kaldet Dr. Climent. der hjælpe mig med min graviditet problem.I har forsøgt at blive gravid, da de sidste 4 år, jeg var i stand til at få børn indtil min ven fortalte mig om denne store mand, der hjalp hende om samme emne, så hun gav mig denne store mands telefonnummer og hans e-mail, så det var hvordan jeg kontaktede denne store mand, og han hjalp mig med mit problem inden for fjorten dage jeg var gravid, jeg vil for evigt være taknemmelig for denne store mand, og hvis du har problemer kontakte ham på hans direkte e-mail drclimentscott @ gmail. com drclimentscott@gmail.com FOR NOGEN SLAGS ægteskaber problem tak ..






      Takket være denne store mand, kaldet Dr. Climent. der hjælpe mig med min graviditet problem.I har forsøgt at blive gravid, da de sidste 4 år, jeg var i stand til at få børn indtil min ven fortalte mig om denne store mand, der hjalp hende om samme emne, så hun gav mig denne store mands telefonnummer og hans e-mail, så det var hvordan jeg kontaktede denne store mand, og han hjalp mig med mit problem inden for fjorten dage jeg var gravid, jeg vil for evigt være taknemmelig for denne store mand, og hvis du har problemer kontakte ham på hans direkte e-mail drclimentscott @ gmail. com drclimentscott@gmail.com FOR NOGEN SLAGS ægteskaber problem tak ..

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  3. c'est une bonne réflexion, mais je n'ai pas de réponse.
    Je materne à ma manière, je dis à ma manière car il y a les grande les lignes et on adapte à sa façon.
    Je n'ai jamais pété un plomb surement par le maternage, mon fils pleurait très peu et ma fille aussi et quand je le disais dans mon entourage on ne me croyait pas toujours.
    Mais il y a un autre facteur. SI je suis très fatiguée, mon mari le voit sans que je lui dise et alors lorsque viens le week end, il m'offre des grasse mat'
    ça ne paraît rien comme ça, mais c'est un exemple ce que je veux dire c'est qu'avoir un soutient qui est sans faille est super important

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  4. je ne peux pas dire que j'ai été victime de burn-out. j'ai connu l'épuisement avec le Moustique, qui était très demandeur bébé. il ne dormait que contre moi, je le portais sans cesse. et le portage et l'allaitement m'ont vraiment aidé à tenir le coup. le livre sur le portage je l'ai lu aussi, et il tient une bonne place dans ma bibli ! comme je te l'ai déjà dis, j'aime beaucoup tous ces bouquins des éditions Jouvence, je les ai dévorés !
    Et encore une fois, l'allaitement et le portage m'acompagne tous les jours avec Gizmo. car même si c'est un bébé calme avec un caractère automone, le fait de gérer moi même, et surtout écouter les besoins de bébé, ne pas regarder ma montre, ne me fier qu'à mon instinct et mon bébé, tout ça m'aide à rester calme et relativiser ma fatigue. et puis ici c'est cododo, alors je fais des nuits complètes ;-)

    un bon article !!

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  5. j'aime beaucoup ton article qui fait écho aux 9 derniers mois passés avec mon bébé, je le materne à ma façon et il pleure très peu..je n'ai pas souvenir d'avoir pété un plomb justement parce que quand les crises de coliques ont frappé c'est dans l'écharpe et tout contre moi que j'ai porté mon bébé.
    Je ne me suis jamais entêtée à le faire dormir dans son lit s'il n'en avait pas envie et quand je le sens angoissé je le porte tout naturellement...C'est sur que si j'avais écouté les conseils de beaucoup de vieilles peaux au marché je l'aurais laissé pleurer et ça n'aurait pas été judicieux (à mon humble avis).
    Oui, je suis d'accord avec toi: être à l'écoute de son bébé et respecter son rythme peut préserver du burn out, mais malheureusement tout le monde n'a pas le temps ni les infos nécessaires pour le faire..

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  6. Pour ma part, je pense que oui le maternage surtout portage et allaitement (et cododo aussi) évite les gros coup de fatigue. Pour Jahya on arrêtait pas de me dire que j'allais être fatiguée, que j'allais craquer et que c'était normal. Je n'ai jamais été fatiguée. La puce a eu des très grosse colique gérées tant bien que mal avec le portage et le tété.
    C'est là maintenant le burn out pour moi. Dernier mois de grossesse, un mari rarement à la maison la journée, une gamine de 21 mois qui a bien compris que la situation peut être tournée à son avantage. Je suis complètement paumée. Quoi que je fasse (explications, se facher, ...) elle rit et prends ça pour un jeu. ça fait 3 semaines que ça dure et vraiment je suis à bout.
    Heureusement je me dis dans 4 semaines j'ai mon petit bout qui arrive, je vais retrouver un rythme, un peu de physique aussi parce que là je ne sers plus à rien :) Et peut être que la puce va se calmer.

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  7. Arf, pas simple de réagir... déjà, ton article est très "ouvert" et tu prends beaucoup de gants pour ne pas froisser les non maternantes notamment. BRAVO pour ça ! sincèrement.
    De mon côté, j'ai subi une dépression post-natale, différente du burn-out, qui arrive et c'est là un point important : n'importe quand et à n'importe qui. Et même à celles qui "ont cru" passer à travers en faisant très attention. LA dépression post-natale "aurait" d'après ce que j'ai compris une origine plus médicale, plus psychologique, il y aurait des signes avant coureurs. Pour le burn-out non. C'est un épuisement face à la routine du quotidien. Quelque soit cette routine donc je pense.
    En tout cas, bel article encore une fois.

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  8. @Djoul: merci pour ce partage d'expérience. "je pense qu'un enfant qui a tout avant même d'en faire la demande, c'est un risque qu'il fasse justement des caprices plus tard, car le jour où le parent ne sera pas en capacité de répondre dans l'immédiat, l'enfant ne comprendra pas pourquoi!". C'est une idée reçue trop répandue malheureusement et qui ne reflète pas la réalité. Le bébé a besoin de sécurité, de savoir que ses parents ou ceux qui s'occupent de lui répondent immédiatement à ses besoins, c'est ainsi qu'il prend confiance et par la suite est plus disposé à attendre, car il sait que ça viendra de toute façon. Plus l'enfant grandit ensuite et plus il est capable d'attendre, puisqu'il a confiance, qu'il sait que ses parents répondront à ses demandes. Un enfant dont les besoins sont compris et entendus fera d'autant plus la part des choses et se ra plus à même de comprendre quand ses parents lui refuseront quelque chose.
    Mais je comprends que ce soit difficile d'appréhender cette notion quand on a été habituée à entendre qu'il fallait laisser pleurer les bébés pour qu'ils comprennent que tout ne leur est pas dû.

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  9. @ Vero: eh ben quelle journée!!! et j'ai cru comprendre que ta nuit avait été plus qu'épuisante aussi! Y a des jours comme ça! Alors si en plus ta femme s'y met, ça va pas aller hein!
    Plus sérieusement, je crois que le rôle du conjoint est primordial pour ne pas sombrer, le passage de relais est INDISPENSABLE! Si l'on se sent seul face à son enfant dans les moments difficiles, je comprends qu'on pète un câble!

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  10. @Dark Maman: oui, tu confirmes ce que j'ai écris juste avant... Et je suis d'accord avec toi, il y a mille façons de materner, à chacune de trouver la façon qui lui convient pour sa famille (on va pas s'enfermer dans des préceptes quand même) y a toujours des choses à prendre et d'autres à laisser! ;)
    @Mum-Addict: merci! Je me doutais que tu serais avec moi sur ce coup là ;)
    @Fleur: merci pour cette expérience qui rejoint celle de Mum-Addict, on ne viendra pas me dire que ce ne sont que des belles paroles alors?
    @Doudie: Bon courage pour ce dernier mois alors! Houaou, j'ai l'impression que ça passe vite, ta deuxième sera bientôt là!!Je crois que tu as tout le soutien du papa, même s'il bosse maintenant, et ça c'est primordial pour tenir... Des bisous^^
    @E-Zabel: merci pour ton témoignage (et ravie de te voir par ici). J'ai bien fait attention dans mon article à ne pas parler de la DPP, car même si je ne me suis pas penchée en détail sur le sujet, j'imagine que c'est bien différent du pétage de câble de la mère de famille. Mais c'est bien du peu que j'en sache une véritable maladie avec des causes plus profondes (moins concrètes peut-être). Et je pense tout comme toi que personne n'en est à l'abri...
    Et merci, oui, j'essaie de ne pas être trop radicale dans mes propos et de rester ouverte au dialogue, je n'étais pas sûre d'y arriver correctement avec cet article mais tu sembles dire que oui, ouf ;)

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  11. Mon royaume pour une nuit de sommeil !!!!

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  12. Ton article m'interpelle.
    Materner, oui, je voyais cela comme un idéal. Porter, cododoter...
    Mais voilà : au risque de surprendre, il existe des bébés qui n'aiment pas être portés ! C'est le cas de ma fille, je n'ai jamais pu la mettre dans une écharpe ou porte-bébé sans qu'elle se mette à hurler. Elle n'aime pas non plus spécialement se blottir dans les bras, ça l'énerve plus que ça ne la calme. Souvent, elle ne se calme que dans son lit, seule au calme dans SA chambre.
    Alors, materner, recette miracle pour un bébé et une maman sereins ? Eh bien pour certaines mamans et certains bébés, je n'en doute pas. Mais mes convictions en la matière ont été bien mises à mal depuis la naissance de ma fille... ;)

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  13. @Miss Tchoup: merci pour ton témoignage. J'imagine qu'il existe des exceptions à toutes les "règles". Certains bébés réagissent différemment, ont des demandes et des besoins différents. Certains bébés n'aiment pas être contenus, d'autres peuvent avoir vécu des expériences qui les font s'exprimer différemment (accouchement difficile, séparation de la mère à la naissance ou autre)... Materner, pour moi, ce n'est pas suivre des principes à la lettre, c'est être à l'écoute des besoins de son enfant et y répondre. Je pense que c'est ce que tu as fait! Si tu souhaites partager ton expérience plus en détail, n'hésite pas à m'envoyer un mail que je peux publier sur le blog si tu le souhaites (c'est ouvert à tout le monde): mamanature49@gmail.com.
    De mon côté, j'ai un bébé qui n'aimait pas les massages par exemple, j'ai entendu beaucoup de bien de cette relation tactile avec son enfant mais je n'ai pas réussi à l'établir avec mon enfant. Est-ce moi qui m'y prenait mal? ou est-ce simplement pas son truc? Encore aujourd'hui, elle n'aime pas trop qu'on "la touche" surtout si c'est quelqu'un qu'elle ne connait pas...

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  14. Très bien ton article, mais n'aurai tu pas tendance à confondre maternage et portage? Car tu ne parles que du portage dans ton article. Du coup c'est juste un peu réducteur par rapport à ce qu'on peut comprendre du maternage (si tant est qu'il existe une définition du maternage...)

    Autrement je suis tout à fait d'accord que des parents plus attentifs à leurs enfants sont sans doute au final moins stressés. Je trouve personnellement qu'avoir un enfant est un outil formidable pour complètement déconnecter du boulot en rentrant à la maison.

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  15. @Mamansuisse: tu as en partie raison, j'ai écrit cet article en étant fortement inspirée par le bouquin dont je parle: Porter bébé - qui est donc sur le portage. Et en même temps, je trouve que la première année de l'enfant, le portage, qu'il soit à bras ou en écharpe est une part si ce n'est la part, la plus importante du "maternage" de mon point de vue. Le besoin d'être porté est un besoin essentiel du nouveau-né. Donc dans une grande partie de l'article, je parle du nouveau-né, donc du portage. Mais je ne parle pas que de portage puisque j'évoque également l'allaitement, le cododo, puis la communication non-violente. Non?

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  16. Dans l'absolu, c'est clair que le maternage aide. Je me souviens quand je confiais mes douleurs aux poignets à mon kiné, suite au portage intensif de mon fils, 4 ou 5 mois après sa naissance. Il commence à me dire qu'il existe des écharpes de portage, toussa. "Ah mais vous inquiétez pas, j'en ai une ! Sinon je serais déjà morte !" que je lui ai répondu !
    Donc clairement, moi, ça m'a aidée. Même si comme dit Véroo, avec Pti Tonique, le portage, "faut que ça pulse" aussi : me regarder vaquer à mes activités ménagères, ça ne le satisfait pas du tout ! (mais je prie pour que ça plaise au prochain)
    Donc ça aide le maternage, j'en suis persuadée puisque je le pratique. Mais il y a d'autres choses (et en même temps tu dois t'en douter) : une bonne communication avec le conjoint et des moments à 2, un peu de lâcher prise sur l'organisation, etc.
    Merci pour cet article ouvert et un débat intéressant :-)

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  17. Bon, surtout, ne prends pas mal ce que je vais écrire, ce n'est pas le but ;)
    Mais il a quel âge ton bébé ?
    Le burn-out, avec 1 seul bébé, je n'ai jamais connu. Pourtant mon fils était un BABI. Il a toujours eu un caractère épuisant.

    Je lis beaucoup de billets de jeunes mamans, souvent avec un seul enfant encore tout jeune qui parle d'autorité sur les enfants, de maternage, tout ça, mais sincèrement, un bébé c'est simple par rapport à ce qui nous/vous attend après!

    Le burn-out, je l'ai connu quand mes 2 premiers avaient 3 ans 1/2 et 2 ans et que j'avais repris le boulot depuis longtemps déjà.

    Maintenant j'ai 2 grands de 7 et 6 ans à gérer avec un bébé et les grands m'épuisent bien plus que le petit dernier.

    Je ne pense pas qu'on puisse porter un jugement sur le burn out quand on a un seul bébé.

    Mais je suis d'accord avec toi sur le fait que materner, allaiter, porter son bébé aide dans de nombreuses situations. Sauf que quand ils grandissent, ça marche plus. ;)

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  18. @Miss Brownie: Je ne porte pas de jugements sur les parents victimes de Burn-out. J'essaie de comprendre comment on peut en arriver là. Et je me demande si le fait d'être au plus proche des besoins des son enfant n'aide pas à ne pas sombrer... et je pense, bien que je n'en ai pas encore l'expérience moi-même, qu'avec plusieurs enfants, l'ampleur de la tache est d'autant plus rude oui. Mais que peut-être il y a quelques clés pour ne pas sombrer totalement. Materner, de mon point de vue, c'est trouver une manière adéquate de répondre aux besoins de son enfant. Pour un petit, on en a déjà parlé. POur un plus grand, j'ai l'impression que beaucoup de choses résident dans notre capacité à communiquer avec eux, à leur poser des limites (qu'ils n'auront de cesse de vouloir dépasser, c'est le propre de l'enfant, un besoin). Peut-être que la "communication épanouie" (CF. Faber et Mazlish) et les principes de l'ENV peuvent aider? Encore une fois, c'est une question, je n'ai pas de réponses... Merci pour ton témoignage en tous cas. Si tu souhaites témoigner plus en détail, mon blog t'est ouvert! ça m'intéresse beaucoup de comprendre les facteurs qui font qu'on pète un câble...

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  19. Communiquer ... En effet, là est la clé mais parfois quand on est trop fatigué pour communiquer convenablement, on ne fait que crier...
    J'aime discuter avec mes doudoux. Ce qui en ressort et toujours bénéfique, mais parfois je n'ai pas le temps, je suis trop fatiguée et je m'abîme la voix pour rien.

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  20. Je rentre illico dans la catégorie burn out avec gros craquage il y a peu (n'aidant pas le premier trimèstre cata de ma seconde grossesse) et vraiment on est dans le maternage à fond... et bien ça ne m'a pas empêché de glisser la pente en 1 an et demi... Je me posais d'ailleurs la question inverse l'autre jour, le maternage n'a-t-il pas aidé à la chute ? Le fait d'être TOUT le temps avec ma fille, d'être à son écoute ne m'aurait-il pas perdu ?
    Puis en fait je pense que ca dépend beaucoup de l'histoire, du vécu de ce qu'il se passe. Pour ma part je pense que la première année fracassante de pleurs et de sommeils entre coupé toutes les 45min la nuit maximum (en fait tous les maux de ses soucis de santé) ont fait le résultat d'aujourd'hui...
    bre,f tout ça pour dire que de mon point de vue, ca ne vient pas du fait de materner ou non son enfant, mais de comment se passe ces temps avec les enfants, fait-on autre chose ? Est-on soutenu ? etc...

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  21. Miss Brownie : le burn out (ou tout du moins la grande fatigue émotionnelle et le prèsque burn out) peut arriver en ayant un seul enfant... il en faut pas culpabiliser une mère qui n'ayant qu'un seul enfant n'a rien à dire parce que "mais imagine si tu en avais 2 ou 3"...

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  22. @Redfish: tout dépend de ce que tu entends par maternage en fait... tu peux être à l'écoute des besoins de ton enfant, tout étant à l'écoute des tiens aussi. Ne pas s'oublier soi-même dans tout ça, c'est important...

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  23. Bonjour, j'ajoute mon tit grain de sel à votre discussion! Pour moi qui n'ai pas été très loin ou plutôt qui ai été très près (et peut être même un peu encore)du burn out je voulais ajouter qu'au delà de la question du bébé qui prend du temps matériellement à la maman, se pose la question de comment se sent la maman psychiquement. Outre la réalité de nourir, porter, jouer... avec son bébé, il y a le comment en tant que personne je vis le fait d'être femme, mère et amante, comment j'articule tous ça! Enfin pour moi c'est cette question là, la plus difficile! Mon grand a 6ans, ma petite dernière pour laquelle j'ai pris un congé parental à 17 mois et les soucis ont commencé non pas lorsqu'elle était bébé mais avec le temps! Des difficultés relationnelles avec le grand, ajoutées à un déménagement et donc à la solitude, ajoutées au congé parental... Tout ça a fait que je me suis perdue! Qui suis je? A qui suis je utile? Suis je claire? Mon bébé je l'ai porté et je la porte encore, de tout mon coeur et de tout mon corps mais elle aussi c'est une dynamique et elle aime un portage dynamique, se déplacer, voir du paysage, danser, collée serrée contre maman, c'est ça qu'elle aime!!! Quant au sein, elle l'a refusé dès le début! Prend cette claque dans ta tête de maman! Alors je crois, que le burn out c'est à la fois des conditions matérielles et psychiques complexes, difficiles qui font qu'à un moment donné, ça lâche, ça pête, ça clash pour tout simplement sauver le reste, ne pas tout casser, tout gâcher! C'est STOP crié au monde pour dire HELP, je ne vais pas bien, aidez moi, sans comprendre, sans jugement, juste tendez moi la main! J'ai commencé à e parler sur mon blog avec un 1er article, par ici : http://eje-et-maman.over-blog.com/article-l-epuisement-maternel-
    74652825.html
    Mais mon blog, globalement, parle de cette difficulté à être maman parfois! Ce n'est pas simple pour tout le monde cette histoire là! Et comme nous ne sommes pas égaux face à la naissance, la vie, la chance, nous ne le sommes pas face aux enfants et au maternage. Voilà ma modeste mais longue (oups désolée) contribution à votre discussion! Bonne journée et au plaisir de vous retrouver.

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