La naissance de crapouillette

Alors, puisque je vous raconte aussi un peu ma vie et que ce blog a une raison d'être uniquement parce qu'un tout petit bout de chou est entré dans notre vie - je vais vous raconter comment se sont passées les quelques heures avant l'arrivée de notre plus grand bonheur...

 Je souhaitais un accouchement le plus naturel possible, je le voulais idéalement sans péridurale ni épisiotomie et bien sûr, il m'était encore plus difficile d'imaginer un recours aux forceps voire à une césarienne. J'avais donc essayé de bien me préparer, mais pour un premier enfant, difficile d'imaginer comment l'accouchement peut se passer. Nous étions arrivés au terme de ma grossesse prévue le 23 août 2009, je redoutais donc un déclenchement... Si rien ne se passait avant, je savais que je serais déclenchée le 28 août.

Le 26 août, nous nous rendons à la maternité pour la visite de contrôle d'après-terme, la sage-femme devait me voir tous les deux jours pour vérifier que le bébé allait bien. Elle m'examine et là, je perds les eaux! J'allais devoir rester à la maternité, j'allais enfin accoucher. Nous étions fous de joie. Il devait être 17h30 ou 18H00. Futur pôpa retourne à la maison chercher nos affaires et mon gros ballon. Il allait m'être d'un secours précieux (le ballon - enfin le pôpa aussi mais bon...).

J'ai commencé à avoir des contractions peu de temps après, d'abord irrégulières, elles sont devenues plus rapprochées et plus intenses au cours de la soirée. Mais on me dit qu'elles sont inefficaces sur le col. Je marche beaucoup pour accélérer la descente du bébé. De toute façon, je ne tiens pas en place et je ne supporte pas d'être allongée, ça me donne des contractions dans le dos. Futur Pôpa rentre dormir quelques heures (feignasse). Afin que je me repose un peu en attendant le début du vrai travail, on me donne un substitut morphinique. Je dors environ 2h30 en étant parfois réveillée par des contractions. Vers 6h, je suis alors parfaitement réveillée bien que très fatiguée, je sens que tout s'intensifie. A 7h, les contractions deviennent très douloureuses, j'appelle futur pôpa (put***, qu'est-ce que tu fous bordeldemerdum?) pour qu'il revienne. Lorsqu'il arrive vers 8h (ah ben enfin!!!), il se rend compte que chaque contraction est plus douloureuse que la précédente et que j'essaie maintes positions pour les supporter au mieux. Je respire profondément en pensant très fort que j'aurai mon bébé dans les bras très rapidement. Nous appelons régulièrement le personnel de l'hôpital pour que quelqu'un m'examine et nous accompagne, mais ils sont en plein changement d'équipe, et toutes les demi-heures, on nous dit que quelqu'un va venir. Mais personne ne vient. Je me soulage comme je peux, toujours en marchant, en prenant des douches chaudes, en étant sur mon ballon... A 10 heures, je n'en peux plus, je crie à futur pôpa d'appeler quelqu'un.

Lorsque la puéricultrice arrive, je lui hurle que j'ai envie de pousser (j'avais VRAIMENT envie de pousser)... Elle m'examine et me dit "vous vouliez la péridurale?", je lui dit que je ne voulais pas mais que au vu de la douleur, je vais la prendre. "Vous n'en aurez pas besoin, vous allez accoucher". Je regarde futur pôpa, folle de joie.Youhou! C'est parti pour la salle de naissance! Quelques poussées et 15 minutes plus tard, notre petite crapouillette était blottie au chaud contre moi. C'était tout simplement magique de pouvoir enfin l'avoir tout contre mon coeur.

Voilà l'accouchement dont j'avais rêvé: rapide (4 heures de travail réel), sans péridurale ni épisio, avec la présence rassurante et aimante de mon amoureux. Voici le magnifique souvenir d'un moment magique et unique: la rencontre avec notre enfant née le 27 août 2009, en parfaite santé.

Rendez-vous sur Hellocoton !
Rendez-vous sur Hellocoton !
Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...