Aujourd'hui, H. et M. (même pas fait exprès - on les appèlera Hermione et Monsieur pour respecter leur anonymat) ont souhaité partager avec nous la naissance à la maison de leur petit Phénomène, accompagnés par Jak et Li, les même sage-femmes qui m'ont accompagné pour la naissance de ma Mini-Pépette. Bonne lecture!
Récit
de naissance de Phénomène
Le terme était prévu
pour le mercredi 26 septembre 2012. Un RDV au CHU était programmé
pour un « contrôle ». La sage femme met en place des
capteurs sur mon ventre pour faire un monitoring. Puis elle me fait
un toucher vaginal (le deuxième de toute ma grossesse !), elle
me dit que mon col est ouvert à 2 et est encore tonique. Elle me dit
qu’elle connaît une méthode naturelle pour déclencher le
travail. Je me réjouis et suis ouverte à sa proposition. J’imagine
qu’elle va me proposer des tisanes… Alors qu’elle est toujours
en train de me faire le TV, elle me dit qu’il s’agit d’un
décollement de membranes. Je suis un peu affolée et je lui dis non
assez fermement. Elle rétorque que j’aurai toujours le temps
d’accepter plus tard.
Le monitoring montre
que j’ai des contractions. Je ne m’en rends pas compte. Je trouve
que c’est assez déstabilisant et que du coup, on se fie à la
machine et plus à notre corps. La sage-femme me fait une prise de
sang pour vérifier mon taux de fer, elle est inquiète et me dit que
si j’accouche au CHU, j’aurai des injections de fer… Elle nous
dit aussi que pour un premier accouchement on se fait une idée et
que dans la réalité c’est bien différent. Elle me demande ma
sensibilité à la douleur. Je n’en ai aucune idée. Pour cela,
elle me demande si j’ai déjà eu des opérations et comment je les
ai supportées. J’ai ensuite RDV avec une interne qui me fait une
échographie pour voir s’il y a toujours assez de liquide
amniotique, à priori c’est le cas. Nous n’avons aucune
information précise lors de cet examen. Un prochain RDV est fixé
dans 48 heures c’est à dire vendredi 28 septembre à 15H30.
Je commence à être
inquiète, je ne veux pas être déclenchée. C’est tout notre
projet qui tomberait à l’eau. Le suivi tant espéré ne serait pas
là, et l’accouchement serait déjà médicalisé dès le début
avec l’injection d’ocytocine ou de prostaglandine. Alors le jeudi
je me dis qu’il faut se donner les moyens pour ne pas être
déclenchée. Je fais mes vitres (enfin 3 sur 6), avec Monsieur nous
marchons le soir pendant une demi-heure voire trois quarts d’heure
et ensuite un peu de ménage, rangement puis nous faisons l’amour,
tant qu’à avoir de la prostaglandine autant qu’elle soit
naturelle !
La nuit passe, je me
réveille une première fois pour aller aux toilettes (classique
depuis plusieurs nuits…). A 5H30, je me réveille à nouveau pour
aller aux toilettes. Je me recouche et je sens des contractions. J’en
avais pendant mon sommeil mais elles ne m’empêchaient pas de
dormir. Par curiosité, je regarde l’heure pour connaître leurs
fréquences. Elles sont au départ rapprochées toutes les trois
minutes puis toutes les cinq minutes, ça dépend. Je commence à les
accompagner vocalement, je gémis très légèrement. Vers six
heures, je me décide à aller prendre un bon bain chaud. Si jamais
l’accouchement est prévu pour aujourd’hui, le travail continuera
dans le bain. Monsieur m’apporte l’ordinateur et me met un film.
J’ai du mal à la suivre, je me concentre sur les contractions qui
sont plus présentes. Je me sens bien dans l’eau. Elle est chaude
comme j’aime, c’est agréable. J’ai allumé ma bougie du
blessing way et l’ai mise derrière ma tête, derrière la
baignoire. Je suggère à Monsieur de descendre les toilettes (nous
avons des toilettes sèches). Il me demande s’il faut appeler Li.
Je lui propose qu’on attende encore un peu. Je trouve qu’il est
tôt. Elle a eu deux accouchements de nuit quelques jours auparavant
alors je n’ose pas la déranger tout de suite. Je veux la préserver
un peu et lui permettre de dormir encore un peu. Monsieur n’arrête
pas, il s’occupe de toute la logistique. Il descend un matelas, met
une bâche dessus, un drap… Environ trois quarts d’heure après
le début du bain (il m’est difficile de donner des heures, la
notion de temps disparaît pendant l’accouchement), je propose à
Monsieur d’appeler Li. C’est chose faite, il l’appelle, lui
dit que je suis dans le bain et que j’ai des contractions. Elle lui
répond qu’elle a passé la nuit chez un couple mais que la dame
n’a pas accouché. Elle est à Ingrandes sur Loire, elle a donc une
heure de route. Elle part. J’étais un peu inquiète, ne l’ayant
pas au téléphone, j’avais compris qu’elle accouchait l’autre
maman et donc qu’elle ne pourrait pas venir. Monsieur me rassure et
me dit qu’elle part. Chouette, ça y est c’est parti… C’est
un peu l’excitation, hop ça y est !!!! Les contractions sont
toujours présentes. Je commence à avoir envie de sortir du bain,
cela fait maintenant une bonne heure que j’y étais. Je veux aller
aux toilettes. La fameuse « chasse digestive » dont nous
avaient parlées Jak et Li, est pour maintenant. Je mets une
culotte et un débardeur. Je gère quelques contractions à quatre
pattes dans les escaliers, c’est pas mal comme endroit pour les
appuis. Je suis contente qu’on ait appelé Li et j’ai hâte
qu’elle arrive. Je me dirige ensuite sur le matelas que Monsieur a
installé près du canapé. Je suis à quatre pattes encore, la tête
sur le canapé et je commence à sérieusement faire des sons graves,
j’essaye de m’appliquer à ce qu’ils soient bien graves, je les
ressens dans le bas de mon ventre. Il y a de la musique, je ne me
souviens plus qui l’a mise, je crois que c’est moi. Il s’agit
de la bande annonce du film le premier cri.
Li arrive (il est
peut-être 8 heures), j’ai toujours la tête dans le canapé et
reste concentrée sur mes contractions. Elle propose qu’on éteigne
la lumière dans le salon. Ca me convient, il est vrai qu’elle
était forte. La bougie est toujours à mes côtés. Li s’installe.
Mes contractions sont dans le dos, comme quand j’ai mes règles
mais de façon plus intenses. Ce n’est pas du tout agréable. Li et Monsieur mettent de l’eau à chauffer et remplisse la bouillotte.
Ca me fait du bien, ça ne me soulage pas mais c’est agréable. Les
contractions s’intensifient, je fais toujours des sons graves, des
« oooooooo ». Li et Monsieur m’encouragent et
m’accompagnent pour que les sons restent bien graves et viennent
bien du bas de mon ventre et non du fond de ma gorge. Monsieur s’occupe de mon dos, les contractions me font mal au dos. Il me
masse, tient la bouillote. Après un petit moment, Li me propose de
m’examiner, les contractions sont toujours assez rapprochées. Elle
me dit que je suis quasiment à dilatation complète. Elle est
surprise et me dit que c’est comme si j’accouchais de mon
troisième et non pas comme une primipare… Je suis heureuse.
Yes !!! Je lui demande ce qu’il va se passer, si ça va être
encore long, combien de temps est-ce qu’il reste… Elle me répond
qu’elle ne peut pas me dire combien de temps il reste mais que le
travail avance très bien et qu’à cette allure, j’aurai accouché
avant l’heure du déjeuner. Une nouvelle satisfaction pour ma part.
Je ne peux pas m’empêcher de calculer dans ma tête, je me dis que
j’arriverai à accoucher en six/sept heures. Je suis fière. J’ai
une pensé, des pensés pour mes parents. Je réfléchis à comment
je vais leur annoncer. Ils seront très certainement à table. Mon
portable a sonné dans la matinée puis le fixe aussi, je me doute
que c’est maman qui m’appelle…
Je suis un peu
inquiète car la poche des eaux n’est pas rompue. Je n’ose pas
tout de suite en parler à Li puis je me lance, je lui pose la
question, je lui demande si c’est normal. J’avais en tête que la
poche des eaux se rompait au début et que ça accélérait le
travail. Du coup, si pour moi elle n’était toujours pas rompue,
c’est qu’il allait y en avoir encore pour longtemps. Non, elle
m’explique que la tête du bébé appuie dessus et que du coup elle
ne peut pas se rompre mais que ce n’est pas grave. Elle est
fissurée et il y a des petits écoulements de temps en temps.
Monsieur s’occupe de mon dos en permanence pour essayer de me
soulager, il me masse, le bouge de droite à gauche, il me met la
bouillotte mais c’est toujours assez fort.
Je varie les
positions. Je marche de temps en temps, m’allonge, me mets à 4
pattes, vais aux toilettes… Li me demande si je veux boire, oui
c’est le cas, j’accepte un verre d’eau. Peu de temps après je
le vomis. Je suis fatiguée. Je commence à avoir envie de pousser,
il est peut-être 10H30, 11H ? Pendant les contractions je
pousse, j’accompagne la contraction. L’envie de pousser est plus
forte que moi. Je sens venir les contractions par la douleur dans mon
dos, elle s’intensifie peu de temps avant la contraction comme une
énorme bouffée de chaleur mais au niveau du dos. Pendant ces
contractions, j’ai besoin qu’on soit avec moi, j’ai besoin de
m’accrocher pour pouvoir pousser. Li et Monsieur me nettoient de
temps en temps depuis un petit moment avec des lingettes lavables ou
des gants de toilettes et de l’eau chaude. C’est agréable, ça
me fait du bien.
Je
demande à Li qu’elle va être la suite des évènements, quel
chemin il reste à parcourir au bébé, si ça va être long… Elle
m’explique les passages que le bébé doit encore parcourir, je me
souviens de deux étapes. A chaque contraction, je pousse. Je suis
fatiguée, j’ai besoin de m’allonger. J’en ai marre et en plus
j’ai mal. J’ai envie que ça se termine, j’ai envie de dormir.
Je me souviens dire que j’ai qu’une envie : dormir avec mon
bébé. Dès que je m’allonge, l’espacement des contractions est
plus important. J’ai froid aux pieds. Ils me mettent une couverture
mais je ne la supporte plus dès l’arrivée d’une contraction.
C’est une gymnastique, ils me couvrent à chaque fois entre chaque
contraction et me découvrent dès l’arrivée d’une nouvelle
contraction. Je me plains : j’ai mal au dos, j’en ai marre,
c’est long, je veux que ça se termine. Li m’examine à
nouveau. Pas de grand changement. Elle m’explique que mon col est
totalement ouvert mais d’un côté il n’est pas totalement mou
(encore tonique), il y a un bourrelet, c’est ce qui bloque la
descente du bébé. Li appelle Jak pour lui expliquer la
situation. Je produits des sons graves, je ne veux surtout pas
entendre ce qu’elles se disent, j’ai trop peur d’entendre une
mauvaise nouvelle. Li revient nous voir, elle dit qu’il faut
patienter et continuer à masser le col. Jak dit qu’il n’y
a pas d’urgences, elle n’a pas besoin de venir. A chaque
contraction, Li me masse le col pour m’aider et essayer de faire
disparaitre le bourrelet. Elle me donne de l’homéopathie. Elle me
propose de changer de position, je me mets à quatre pattes sur le
matelas, marche un peu, me suspends aux rambardes de l’escalier…
Je suis fatiguée, le fait de pousser m’épuise et ne produit pas
les résultats souhaités. Le bourrelet est toujours présent. Le
temps passe, je ne sais pas quelle heure il est. J’ai souvent envie
d’aller aux toilettes. Dès que Monsieur part ou veut partir, j’ai
une contraction qui arrive de suite ! Je me demande comment on
pourrait faire pour aller à l’hôpital. J’en ai vraiment marre,
j’ai mal, je veux la péridurale. Mais je me rends bien compte que
ça n’est pas possible, j’ai des contractions trop rapprochées.
Je m’imagine dans la voiture avec les contractions. Après je me
dis que je serai tellement fière de moi d’accoucher sans. Je me
dis que je suis peut-être dans la phase de désespérance mais elle
me semble longue. Je sens que Monsieur se démobilise, je lui demande
de ne pas me laisser. Li est désolée pour moi. Le bourrelet est
toujours présent. Je m’énerve un peu et met un coup de poing dans
le matelas. Li écoute le cœur du bébé à plusieurs reprises
entre les contractions avec le doppler et tout va bien à chaque
fois, le bébé n’est pas en souffrance.
Elle
nous demande si on veut appeler Jak pour qu’elle apporte un
nouveau souffle. Je dis oui, ça me ferait plaisir de la voir. Les
contractions se rapprochent et s’intensifient. Li appelle
Jak, elle lui explique que le travail stagne et qu’un
nouveau souffle pourrait être bénéfique. Tout le monde est épuisé.
Je suis allongée sur le côté sur le matelas. Une fois que Li raccroche, elle me propose de me mettre debout, de changer de
position. Je me remotive et m’encourage. Je marche un peu, me
rapproche de la rambarde des escaliers, une contraction arrive. Li masse toujours mon col. Je sens que le bourrelet disparaît d’un
cou et je sens la tête de mon bébé descendre. Elle est là, sa
tête est tout prête. Ca nous remotive. Je vois Li qui prépare
des instruments, elle sort une boîte. Je suis suspendue à la
rambarde, les radiateurs sont à mes pieds. Li met des coussins sur
les radiateurs. J’ai très envie de pousser. Elle nous propose de
changer de position. Monsieur était derrière moi, il me massait le
dos. Monsieur se met au sol sur les genoux, ses fesses sont sur ses
pieds. Je pose mes fesses au sol et mon dos est incliné et repose
sur Monsieur J’ai les pieds sur les radiateurs. L’endroit n’est
pas idéal mais il est « trop tard », j’ai très envie
de pousser. Ca y est, c’est parti. Monsieur me dit qu’il voit ses
cheveux, il est très ému, je l’entends pleurer. Moi je ne vois
rien, je me décale un peu pour essayer de voir, je touche mon sexe
et sa tête. Ca me donne de l’énergie. La douleur est intense. Je
regarde Li avec des yeux effrayés, je lui dis que j’ai peur.
J’ai en effet très peur. La douleur est intense et me fait très
peur. Ca me brûle énormément, Li me met un gant chaud sur mon
sexe, ça me soulage. Maintenant c’est différent, je ne peux plus
me reposer entre chaque contraction. Une fois la contraction passée
j’ai toujours mal, ça me brûle toujours, ça tête avance
progressivement, je l’aperçois. Une fois la contraction passée,
sa tête remonte. Je demande à Li de m’aider, de retirer ce
bébé. Elle me dit que ce n’est pas possible et que si elle le
faisait ça serait encore bien plus douloureux. J’ai tellement mal
que je me dis que lors de la prochaine contraction, il faudra pousser
fort pour que ça se termine le plus vite possible. Une autre
contraction arrive, je pousse fort, ils m’encouragent, je vois ses
cheveux noirs sortir, une partie de sa tête. C’est énorme dans
quelques minutes nous verrons notre enfant… J’ai très mal, je le
dis, j’ai mal au clitoris, à la vulve et au périnée. Tout est
tiré, distendu. J’ai vraiment très peur, j’ai l’impression
que tout va « exploser », que tout va se déchirer. Une
autre contraction arrive, je pousse fort, très très fort et la tête
sort. C’est magique, sa petite tête est là. Je ne me souviens
plus après ce qu’il s’est passé. Une nouvelle contraction
arrive et le corps sort. Li prend le bébé et le met sur mon
corps, c’est une fille. Je lui fais des bisous, lui dit que je
l’aime. Li la frotte un peu, elle a l’air un peu « grogui ».
Elle nous fait entendre sa voix, et elle me regarde, un regard
intense inoubliable...
Peu
de temps après, j’ai à nouveau des petites contractions, je crois
qu’au bout de deux le placenta sort. Jak arrive à ce
moment. Li nous fait toucher le cordon, il bat encore. Nous
attendons avant de le clamper. Puis Monsieur le coupe.
Après,
je me dirige sur le matelas. Monsieur porte Phénomène, elle est en
peau à peau… Li me met de l’argile blanche sur ma déchirure.
Avec Phénomène, nous commençons à faire connaissance, elle veut
commencer à téter, la mise au sein est un peu difficile, je ne sais
pas du tout comment m’y prendre. Li et Jak sont là pour
nous aider. Ensuite, Li fait les premiers soins à Phénomène, elle
s’occupe de son cordon puis la pèse. Les enchères sont lancées,
Jak dit 3kg8 et Li 3kg6 si je me souviens bien. En fait ça
sera 4kg100… Un beau petit morceau. Mon ventre est tout flasque, ça
fait bizarre, il est mou et bien moins gros.
Tout
le monde commence à avoir faim. Nous n’avions pas pris de petit
déjeuner ni déjeuner… Li non plus. J’avais préparé un grand
plat de moussaka la veille. Li, Jak et Monsieur vont manger.
Et moi j’ai envie d’amandes et de chocolat ! Cela fait
beaucoup rire Monsieur il dit que c’est un signe de bonne santé !
Le téléphone sonne, je reçois un sms de Perrine me disant que
Walnut (Fleur de Bach) est dans son garage, je lui réponds que j’en
n’aurai pas besoin et que Phénomène est née. Mon portable sonne à
nouveau, c’est maman, je ne peux rien cacher, Phénomène
s’exprime !!! J’appelle Papa pour lui annoncer puis Pauline
et Thibaud. Monsieur s’occupe d’appeler Claude, Sandra, Fred et
Hélène. J’appelle Marion et Perrine. Nous sommes accrochés au
téléphone ! Monsieur appelle les futurs Parrain : Chacha
et Marraine : Stéphanie, pour leur annoncer et leur demander
s’ils sont prêts à accepter ce nouveau rôle.
J’ai
appelé le Chu pour m’excuser de ne pas être allée au RDV mais
c’est parce que j’avais accouchée. La sage-femme, Mme B.,
nous a rappelé un peu plus tard et a posé un tas de questions à Monsieur. Le manque de confiance dans le professionnalisme de Li était flagrant. Quelle quantité de sang j’avais perdu, Combien de
temps elles étaient restées, combien de temps ça avait duré, si
je continuais mon traitement pour le fer, qu’il faudrait envisagé
une perfusion… etc… Je crois qu’elle avait besoin d’être
rassurée et de se rendre compte que oui, Li et Jak sont de
VRAIES sages-femmes et aussi voire plus professionnelles qu’elle(s) !
Maintenant
avec le recul, je dirai que oui pour tout l’or du monde, je
souhaiterai à nouveau accoucher à la maison avec la présence de
Li et/ou Jak. Quel bonheur de pouvoir vivre ça en toute
intimité et d’être soutenue, encouragée, valorisée. Je sors de
cette expérience bien plus forte, tellement fière de moi, d’avoir
réussie à le faire. D’avoir permis à notre fille d’avoir une
naissance sans violence et dans une grande douceur. A l’abri de
certains gestes médicaux qui auraient été inutiles dans notre
situation. C’est une très belle rencontre que nous avons faite, un
vrai lien de CONFIANCE avec nos deux sages-femmes. Grâce à elles,
nous avons pu vivre quelque chose d’exceptionnelle. Nous nous
sommes tout de suite sentis bien, nous connaissions ce lieu. Nous
avions « juste » à nous concentrer sur cet accouchement.
Le suivi global aura été le suivi qui nous fallait pour cette
grossesse.
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Si toi aussi, tu souhaites publier ici "Le jour où tu as accouché", n'hésite pas à m'envoyer un mail à mamanature49@gmail.com.
Un grand merci à H. pour avoir partagé ce témoignage avec moi et accepté qu'il soit publié.
Ces mots et cette image lui appartiennent, merci de ne pas les recopier.
Merci pour ce récit H. ! J'étais pendue à ton récit, le souffle court, les sensations, les sons, le temps de quelques minutes, j'ai revécu le mien.
RépondreSupprimerBravo pour le courage et la force !
Je lu ce témoignage entre deux contractions, et il m'a donné un peu de courage pour le reste de la journée. Merci ! :)
RépondreSupprimerMaintenant il est temps pour moi d'éteindre l'ordinateur.